35Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger et vous m'avez accueilli chez vous ; 36 j'étais nu et vous m'avez habillé ; j'étais malade et vous m'avez visité ; j'étais en prison et vous êtes venus me voir.” 37 Ceux qui ont fait la volonté de Dieu lui répondront alors : “Seigneur, quand t'avons-nous vu affamé Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire." Puis Jésus s'identifie à l'un des siens. “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? Méditationdu dimanche du Christ Roi, Bruno Cadart 35Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; 36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37 Les justes lui répondront: Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir Carj'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; New American Standard Bible 'For I was hungry, and you gave Me something to eat; I was thirsty, and you gave Me Gjk0. J’avais faim et vous m’avez donné à manger ! » Matthieu 25 Seigneur et Père, nous te rendons grâce pour ton Fils. Il est avec nous ! Au lieu même de nos réussites, de nos joies et de notre bonheur. Il est avec nous ! Dans les nuits de la peur, dans la souffrance et la faim, dans les peines et la soif. Il est avec nous ! Dans la tempête de nos combats, dans le temps des longues maturations, au cœur des patientes attentes. Seigneur et Père nous te rendons grâce pour ton Fils. Dans son Esprit, nous nous donnons par amour pour nos frères. Dans son Esprit, nous nous consumons pour aider ceux qui peinent. Dans son Esprit, nous sommes les témoins de tes victoires et de ta Résurrection. Amen. abbé Ch. TRICOT J`avais faim, et vous m`avez donné à manger Chemin de croix, message du Pape François J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi. » Mt 25, 35-36. Ces paroles de Jésus répondent à l’interrogation qui résonne souvent dans notre esprit et dans notre cœur Où est Dieu ? ». Où est Dieu, si dans le monde il y a le mal, s’il y a des hommes qui ont faim, qui ont soif, sans toit, des déplacés, des réfugiés ? Où est Dieu, lorsque des personnes innocentes meurent à cause de la violence, du terrorisme, des guerres ? Où est Dieu, lorsque des maladies impitoyables rompent des liens de vie et d’affection ? Ou bien lorsque les enfants sont exploités, humiliés, et qu’eux aussi souffrent à cause de graves pathologies ? Où est Dieu, face à l’inquiétude de ceux qui doutent et de ceux qui sont affligés dans l’âme ? Il existe des interrogations auxquelles il n’y a pas de réponses humaines. Nous ne pouvons que regarder Jésus, et l’interroger lui. Et voici la réponse de Jésus Dieu est en eux’’, Jésus est en eux, il souffre en eux, profondément identifié à chacun. Il est si uni à eux, presqu’au point de former un seul corps’’. Jésus a choisi lui-même de s’identifier à ces frères et sœurs éprouvés par la douleur et par les angoisses, en acceptant de parcourir le chemin douloureux vers le calvaire. Lui, en mourant sur la croix, se remet entre les mains du Père et porte sur lui et en lui, avec un amour qui se donne, les plaies physiques, morales et spirituelles de l’humanité entière. En embrassant le bois de la croix, Jésus embrasse la nudité et la faim, la soif et la solitude, la douleur et la mort des hommes et des femmes de tous les temps. Ce soir, Jésus, et nous avec lui, embrasse avec un amour spécial nos frères syriens, qui ont fui la guerre. Nous les saluons et nous les accueillons avec une affection fraternelle et avec sympathie. En parcourant de nouveau la Via Crucis de Jésus, nous avons redécouvert l’importance de nous configurer à lui, à travers les 14 œuvres de miséricorde. Elles nous aident à nous ouvrir à la miséricorde de Dieu, à demander la grâce de comprendre que sans miséricorde on ne peut rien faire, sans miséricorde, moi, toi, nous tous, nous ne pouvons rien faire. Regardons d’abord les sept œuvres de miséricorde corporelle donner à manger à ceux qui ont faim ; donner à boire à ceux qui ont soif ; vêtir celui qui est nu ; offrir l’hospitalité aux pèlerins, visiter les malades ; visiter les détenus ; ensevelir les morts. Nous avons reçu gratuitement, donnons gratuitement. Nous sommes appelés à servir Jésus crucifié dans chaque personne marginalisée, à toucher sa chair bénie dans celui qui est exclu, qui a faim, qui a soif, qui est nu, détenu, malade, sans travail, persécuté, déplacé, migrant. Nous trouvons là notre Dieu, nous touchons là le Seigneur. Jésus lui-même nous l’a dit, en expliquant quel sera le protocole’’ sur la base duquel nous serons jugés chaque fois que nous aurons fait cela au plus petit de nos frères, c’est à lui que nous l’aurons fait cf. Mt 25, 31-46. Les œuvres de miséricorde corporelle sont suivies des œuvres de miséricorde spirituelle conseiller ceux qui sont dans le doute, instruire les ignorants, exhorter les pécheurs, consoler les affliger, pardonner les offenses, supporter avec patience les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts. Dans l’accueil du marginalisé qui est blessé dans son corps, dans l’accueil du pécheur qui est blessé dans son âme, se joue notre crédibilité en tant que chrétiens. Et ce n’est pas la crédibilité au niveau de l’idée. Aujourd’hui, l’humanité a besoin d’hommes et de femmes, et de manière particulière de jeunes comme vous, qui ne veulent pas vivre leur vie à moitié’’, des jeunes prêts à consacrer leur vie au service gratuit des frères les plus pauvres et les plus faibles, à imitation du Christ, qui s’est donné tout entier pour notre salut. Face au mal, à la souffrance, au péché, l’unique réponse possible pour ledisciple de Jésus est le don de soi, y compris de la vie, à imitation du Christ ; c’est l’attitude du service. Si quelqu’un, qui se dit chrétien, ne vit pas pour servir, sa vie ne vaut pas la peine d’être vécue. Par sa vie, il renie Jésus Christ. Ce soir, chers jeunes, le Seigneur vous renouvelle l’invitation à devenir des protagonistes dans le service ; il veut faire de vous une réponse concrète aux besoins et à la souffrance de l’humanité ; il veut que vous soyez un signe de son amour miséricordieux pour notre temps ! Pour accomplir cette mission, il vous indique le chemin de l’engagement personnel et du sacrifice de vous-mêmes c’est le Chemin de la croix. Le Chemin de la croix est celui du bonheur de suivre le Christ jusqu’au bout, dans les circonstances souvent dramatiques de la vie quotidienne ; c’est le chemin qui ne craint pas les échecs, les marginalisations ou la solitude, parce qu’il remplit le cœur de l’homme de la plénitude de Jésus. Le Chemin de la croix est celui de la vie et du style de Dieu, que Jésus fait parcourir y compris par des sentiers d’une société parfois divisée, injuste et corrompue. Le Chemin de la croix n’est pas un acte de sadomasochisme, il est l’unique qui vainc le péché, le mal et la mort, parce qu’il débouche sur la lumière radieuse de la résurrection du Christ, en ouvrant les horizons de la vie nouvelle et pleine. C’est le Chemin de l’espérance et de l’avenir. Celui qui le parcourt avec générosité et avec foi, donne espérance et avenir à l’humanité. Il sème l’espoir. Je voudrais que vous soyez semeurs d’espoir. Chers jeunes, ce Vendredi Saint là, beaucoup de disciples sont retournés tristes dans leurs maisons, d’autres ont préféré aller à la maison de campagne pour oublier la croix. Je vous pose la question. Répondez en silence dans votre cœur. Comment voulez-vous retourner ce soir dans vos maisons, dans vos lieux d’hébergement ? comment voulez-vous retourner ce soir pour vous rencontrer avec vous-mêmes ? Le monde nous regarde. Il revient à chacun de vous de répondre au défi de cette question. Louis Segond LSG Version Previous Next 35 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; 36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37 Les justes lui répondront Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire? 38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu? 39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? 40 Et le roi leur répondra Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites. Read full chapter dropdown ANS – Panama City – La maison de production audio-visuelle Don Bosco IMAGE » avec siège à Kochi, Inde, a gagné le Prix du meilleur film dans la catégorie Esprit Missionnaire » au Goodness Reigns Film Festival » Festival La Bonté Règne’, un concours qui a eu lieu à Panama, dans le cadre des Journées Mondiales de la Jeunesse 2019, et qui a voulu promouvoir la création de produits artistiques et de communication avec un regard de foi. Le documentaire vainqueur I was hungry, you gave me to eat » J’avais faim et vous m’avez donné à manger raconte la poignante histoire des personnes frappées par la sécheresse à Korr, Kenya, et a, comme protagoniste, une fille avec des problèmes mentaux. En racontant l’histoire et la genèse du documentaire, le metteur en scène, le salésien indien P. Jiji Kalavanal, a dit Je suis allé à Korr, au Kenya, l’an dernier, pour réaliser un documentaire sur la sécheresse qui a frappé cette région désertique. Korr est une station missionnaire dans la Province de l’Afrique Est, dans un désert désolé, sur la route vers Marsabit. Quand j’y suis arrivé, c’étaient deux ans qu’il ne pleuvait, à Korr, et les gens et les animaux n’avaient rien à manger ni boire. Un jour nous sommes allés pour distribuer de la nourriture dans un village éloigné. Alors que nous étions en cours de la distribution, une fille, mal habillée et qui avait deux enfants avec elle, attira mon attention. C’était une fille avec des problèmes mentaux. Cette scène m’a ému, j’avais les larmes aux yeux pendant que je la filmais. Au soir, au cours des opérations de routine pour sauver les reprises sur un disque rigide et pour revoir ce que j’avais tourné dans la journée… J’ai revu ces images, agrandies, qui ont, de nouveaux frappé mes yeux… Ses lèvres sèches, les sédiments de saleté et le regard pénétrant dans ses yeux… Je me suis vu obligé à raconter son histoire. J’avais été invité à faire une vidéo générique sur la situation de la mission à Korr, mais maintenant je n’avai Heaven Weakness [[. A D M I N I S T R A T I O N. [[. AuteurMessage Admin x3Sujet x. La Légende des Gardiens. Mer 2 Sep - 1615 LA Story. Admin x3Sujet Re x. La Légende des Gardiens. Mer 2 Sep - 1619 x. courais. Mes cheveux blonds dansaient derrière moi, happés par le vent. Et peut-être la peur aussi. Un peu plus loin, Julÿana courrait. Je ne voyais d'elle qu'un vif éclair gris qui fendait la couleur morne des arbres. Sa silhouette élancée perçait le brouillard matinal avec je serais totalement essoufflée. Bientôt, je m'écroulerais sous le poids de la fatigue. Je savais que j'arrivais trop tard. Que je n'arriverais peut-être pas à les je devais essayer. Je n'avais pas le droit d'abandonner. Pas le droit d'échouer. Alors, lançant un coup d'oeil à la belle louve grise qui courrait, ne se laissant pas ralentir par le désespoir, je repris moi aussi ma course de plus belle. Je devais y j'arriverais aux portes de Bringhall. Là, je saurais si j'avais encore une chance de les sauver ou pas. Car même si Julÿana était là, même si de l'autre côté de la frontière, Phyl et Clark m'attendait, si Farwen guettait, si Alice allait réaliser la prophétie, il n'y avait que moi qui pouvais les sauver. Car ils faisaient partis des menacés. Pas moi. Oui, moi, Lou, fille de paysans. Moi, qui m'était enfuie de chez moi. Moi seule qui avait eu l'honneur de recevoir de Cazylar ce don. Ce pouvoir. Du moins, la seule qu’il restait. J'étais accompagnée, certes. Pourtant, face au danger, j'étais seule. Je courrais toujours, quand le château de Bringhall m'apparut enfin au détour d'un virage. Je ralentis, le souffle court. Je croisai le regard de Julÿana. Ses prunelles brillaient d'un éclat puissant. Intense. Alors, je pris sur moi, et franchis la frontière, prête à affronter mon destin. Prête à tout donner pour eux... Admin x3Sujet Re x. La Légende des Gardiens. Mer 2 Sep - 1625 x. CHAPITRE 1 » Qui aurait pu s'y attendre ?Tout a commencé un beau jour d'hiver...- Lou ! Je t'ai dis d'aller cueillir les radis ! A la troisième fois,j'appelle ton père !Je sursautai. La voix de ma mère m'avait tiré, une fois de plus de mes rêveries. Je rassembla rapidement mes cheveux en une queue de cheval, puis dévala les escaliers de la petite maison en hâte -je n'aimais pas quand mon père se mettait en colère, surtout quand c'était moi qui était visée. Avant que ma mère ait pu me rappeler à l'ordre une nouvelle fois, je criai - Oui j'y vais Maman !Et me voilà dans le jardin. Notre maison était petite, mais du haut de mes quatorzeans, je n'avais pas vu beaucoup plus grand dans les environs. Charlÿ était un petit village de paysans, qui gagnaient tout juste de quoi se nourrir. Le soleil tapait fort cet après-midi, malgré que l'on soit en hiver. Il était aveuglant, mais ne dégageait pas une chaleur si insupportable. Je contourna la grange qui n'abritait aucun animal -nous n'avions pas les moyens pour des poules, alors pour des vaches, ou des moutons, c'était exclu. La plantation de radis se trouvait derrière la maison, qui faisait de l'ombre sur leurs terres. Mais ils poussaient, et l'on était bien heureux, il n'aurait plus manqué que nous n'ayons pas de radis, à présent ! Alors que j'étais accroupie, déterrant ces fichus trucs qui piquaient, et qui ne remplissaient pas trop l'estomac, une silhouette se dessina derrière-moi. Je sursauta et fis volte BOUH !Je serrai les poings pour ne pas l' Laisse-moi travailler Jorän !Frère plus petit que moi de sept ans, Jorän riait à présent aux éclats, conscient qu'il avait réussi une fois de plus à me faire peur. Je le chassai d'un mouvement impatient de la main, comme on chasse un insecte. Je repris alors ma tache. C'était long, le parterre de plantations semblait s'allonger au fur et à mesure. Comme si plus j'en retirais de la terre, plus il y en avait à retirer. Je m’accordai une pause, m'allongeant sur le sol, à l' Voilà Maman, j'ai tout ramassé, sauf les pousses qui n'étaient pas encore très avancées, annonçais-je en rentrant dans la maison. Le soleil déclinait. Je me laissai retomber sur une chaise. Mais les corvées n'étaient pas finies. Pas encore, non. Ma mère se tourna vers moi, me prit le panier, et enchaîna - Bien. Tu peux aller chez Maryü ? Il me manque des épices. Prend de la muscade et des herbes variées, s'il te plait. Je m'attendais à un 'merci', mais comme il ne vint pas, je ne dis Contre quoi ? Pour les familles trop pauvres, qui n'avaient qu'assez de pièces pour payer le loyerimposé, les marchands acceptaient qu'ils paient en faisant des Tu n'as qu'à prendre le romarin, ton père ne se rendra pas compte qu'il n'y en aura pas dans la salade. Je suis sûre que Maryü filai à la cuisine, hâteuse d'en finir avec cette journée bien trop longue à mon goût. Je pris le pot de romarin, et ressortit, non sans prendre avec moi un gilet delaine. Le soleil avait presque atteint la ligne de l'horizon. Il faisait plus frais à présent. J’enfourchai ma bicyclette. Je fus chez le marchand en peu de temps. Celui-ci m'accueillit avec chaleur. C'était un vieil homme qui avait travaillé toutes sa vie pour fournir aux autres les meilleures épices et autres produits aromatiques. Il accepta de suite ma proposition, et je repartis alors avec deux récipients sous le bras. Sur le chemin du retour, néanmoins, j'eus la désagréable impression d'être observée. Plusieurs fois, cette impression me chatouilla le dos, jusqu'au moment où je décidai de m'arrêter pour observer les alentours, mal à l'aise soudainement. Le chemin était petit, deux vélos pouvaient cependant y tenir de front. Le silence était effrayant ; seule ma respiration la brisait à intervalles qui se faisaient de plus en plus courts. Alors soudain, j'aperçus un mouvement à ma gauche. Je me tournaid'un coup. Je ne vis qu'une silhouette dans la pénombre. Sa fourrure grise rayonnait encore sous les derniers rayons de soleil. C'était un loup. Alors, je paniquai intérieurement. Qu'est-ce qu'un loup faisait si près des habitations ? Ici, tout le monde les craignaient. Moi aussi, d'ailleurs. Ils s’attaquaient aux troupeaux, dévastaient les granges, et même les chiens reculaient devant eux. Alors, moi, j’étais une bien faible proie… La gueule du loup s'ouvrit, et je reculai, m'emmêlant les pieds avec ma bicyclette. Je tenais en équilibre. Mon regard était toujours fixé sur l'animal, qui me fixait lui aussi. Un coup d'oeil aux alentours me confirma que j'étais seule. Si la bête avait faim, elle pouvait très bien m'attaquer. Alors soudain, sa gueule qui s'était refermée se rouvrit de nouveau, poussant un feulement. Je frémis, à deux doigts de tomber à terre. Ma main se mit à trembler. Le loup avança de plusieurs pas. Soudain, il rouvrit la bouche encore une fois, mais ce n'est pas un grognement qui en Lou...Ma bouche était grande ouverte. De nouveau, je vérifiai que personne ne soit là. Non, j'étais seule. Seule avec le loup. Le loup qui avait... parlé. Parlé ?! Il avait prononcé mon nom. Mon nom... C'en fut trop pour ma pauvre raison, et je sol me sembla dur quand je le heurtai. J'ouvris les yeux, les roues de mon vélo tournant toujours dans le vide. Le coeur battant, je regardais l'endroit où l'animal était, soudainement complètement apeurée. Mais le loup n'était plus là. Il s'était évaporé dans la nuit... Admin x3Sujet Re x. La Légende des Gardiens. Mer 2 Sep - 1631 x. CHAPITRE 2 » Je n'ai rien à jours suivants furent pénibles. Heureusement, j'avais ramené les deux pots intact, mais en retard. Trop abasourdie, j'étais restée un long moment avant de trouver la force pour repartir. Quand j'étais rentrée chez moi, mon père avait décidé de me punir. Les prochains jours, je n'aurais pas le droit de sortir de la maison, mais serait vouée aux taches tout au long de la journée. Pourtant aujourd'hui, alors que je nettoyais la cuisine, je m'en fichais. L'image du loup hantait toujours mon esprit. Ses paroles résonnaient toujours, incessantes. Enfin, sa parole. Le seul mot qu'il avait prononcé. Un nom. Le mien. Lou. » Dans sa voix, j'avais perçu une certaine surprise, comme lorsque quelqu'un croise un ami de longue date qu'il ne s'attendait pas à voir ici. Mais il y avait aussi un soulagement. Puis une crainte. Tant d'émotions dans un même mot, que je ne pouvais comprendre. Pourtant, tout me poussait à me faire croire que j'avais rêvé. Le loup n'était plus là quelques secondes après. Il avait parlé, et jusqu'à nouvel ordre, les loups, comme tout autre animal, ne parlaient pas. Surtout moins pour dire mon nom, moi qui n’avais jamais croisé de loup mis à part dans les livres pour enfants. Mais pourtant, je savais que je n'avais pas rêvé. Le loup avait bien était là, et m'avait parlé. A moi. Je secouai la tête, m'apercevant que je frottais la table au même endroit depuis plusieurs minutes. Je posa l'éponge sur la table, et remonta dans ma chambre. Je voulais qu'on m'explique ce qui s'était passé. Qui était ce loup, et comment il avait pu communiquer. J'ignorais la réponse à toutes ces questions. Je soupirai. Une fois dans ma chambre, je m'approcha de la fenêtre, qui donnait sur l'arrière du jardin, là où j'avais, quelques jours auparavant, ramassé desradis, la tête fourmillant de mille questions. Le vent soufflais fort, et mes cheveux blonds or, longs et un peu ondulés, me tombaient jusqu'aux hanches. Ils étaient happés au-dehors, comme s'ils voulaient s'échapper. Nouveau soupir. Que faire, à présent ? Oublier, et continuer comme si de rien n'était ? Non, je ne pourrais pas. En parler à quelqu'un ? Ils me prendraient pour une folle. Alors que mon regard se promenait au-dehors, il s'accrocha à une silhouette. C'était un petit renard, tout droit sortit de mon imagination. Cela se voyait, qu'il n'était pas réel, car il restait immobile, m'observant. Je souris, me rappelant de nouveau la rencontre avec le loup. Mais soudain, il bougea. Furtif, il tourna la tête vers la cour, puis me transperça de son regard d'ambre une nouvelle fois. Moi, je m'étais figée. Il aboya, un bruit un peu plus aigu et particulier qu'un chien. Je repris ma respiration, que j'avais inconsciemment coupée. Alors, soudainement, je fus prise d'une intuition étrange. J'étais seule chez moi, les parents étaient aux marchés avec mon frère Jorän. J'avais l'interdiction de sortir. Mais qui le saurait ? Personne. Je serais rentrée à temps, et puis, ça me ferait un peu de bien de m'aérer un peu. Je sortis en courant, gagnant avec précipitation l'arrière du jardin. Je me figeai une nouvelle fois. L'animal était toujours là, la tête inclinée. Il m' Tu es Lou, n'est-ce pas ?Sa voix me frappa. Elle était fluette, ressemblant à celle d'un enfant. Mais j'étais trop étonnée qu'il prononce un seul mot pour me demander son âge. Devant mon silence, il me jeta un regard Tu dois me suivre... Pourquoi ?Parvins-je à murmurer, bien que j’eux l'impression d'être une folle, parlant à un Je... je t'expliquerais tout en chemin. Je m'appelle Phÿlian, mais tu peux m'appeler Phyl. Viens maintenant !Me dit-il, de sa voix toujours aussi enfantine. Et il s'enfonça sous le couvert desarbres, disparaissant de ma vue. Mais je restai là, les bras ballants, hésitante. Devais-je vraiment m'engager à la suite d'un renard qui parlait ? Où allions-nous ? Je secouai la tête. Toute cette histoire dépassait tout ce que j'avais pu Allez, viens !Le renard était revenu, ne me voyant pas arriver. Son poil roux était magnifique. Alors, je lançai un dernier regard vers la maison. En fait, peut-être ne serais-je pas revenue avant qu'ils ne rentrent. Mais que perdais-je réellement ? Avec un souffle de détermination, une étrange intuition, suivant un petit renard qui s'appelait Phÿlian, à mon tour, je disparus dans l'obscurité de la forêt...Dernière édition par » Naël. le Mer 2 Sep - 1638, édité 1 fois Admin x3Sujet Re x. La Légende des Gardiens. Mer 2 Sep - 1638 CHAPITRE 3 » Une histoire dont je suis l' me regardait quand j'ouvris les yeux. J’étouffai un bâillement et il rit doucement d'un rire cristallin. Je m'assis en souriant. - Bien dormi ? Je sais que le sol est moins confortable qu'un lit, mais bon...Je me contentai d'hocher la tête. La conversation que j'avais eu avec le renard la veille me revint tout d'un coup parfaitement en mémoire. Nous venions de quitter le village, marchant toujours sous les arbres feuillus, quand je lui avais soudainement demandé - Qui êtes-vous ?- Comment ça ?- Eh bien... vous parlez, vous connaissez mon nom..., énumérais-je, On connaît ton nom parce qu'on te cherche depuis longtemps. On en connaît plus sur toi que toi-même certainement ! Avait-il répliqué en riant. Mais moi, je ne riais pas. Je ne comprenais pas. Devant mes yeux surpris, il m'avait expliqué, Quand Cazylar a créé notre monde, il a fait les humains, et les animaux. Ceux-là ont été privés de paroles, pour instaurer une certaine... hiérarchie, je pense. Bon bref. Seulement, quand il a créé les humains, il a permis à cinq d'entre eux de pouvoir parler aux animaux. Le premier, c'était...- Rayin... avais-je complété. Cette histoire, on la connaissait tous, depuis notre enfance, chez nous. Je m'étais mordu la Oui, avait-il reprit,puis, Azylëm, Dartÿal. Ces trois-là, comme tu le sais, ont trahis Cazylar, le Créateur. Ils ont abusé de leurs dons. Ils ont soumis les animaux à leurs volontés en les convainquant qu'ils pouvaient leur parler. Seul un s'y opposa. Farwen. Le quatrième a bénéficier de ce don. Quand il se monta contre les trois autres, ils le tuèrent. Ils étaient seuls à présent, et pouvaient mettre leur plan à exécution. Pourtant, ils restèrent longtemps dans l'ombre, se faisant oublier. Mais derrière ce silence, ils montaient une armée. Une armée pour quoi ? Pour détrôner Cazylar. Une armée avec des animaux. Même Cazylar lui-même ne pouvait communiquer avec eux. Il nes'y attendait pas. Lorsque l'attaque frappa, le Créateur fut grièvement blessé. Les humains furent plus forts que les animaux, cependant. Ils parvinrent à les repousser. Quand le Maître se rétablit enfin, il exila les trois traîtres. Loin, très loin. Ensuite, lui-même disparut dans l'ombre. Qu'est-il devenu ? Aucune idée, personne ne le sait d' s'était arrêté. Tout cela, je le savais. Je ne voyais pas quel rapport il pouvait d'ailleurs y avoir. J'avais eu l'impression d'entendre mon père me raconter l'histoire du Monde, si ce n'est que mon père avait une vois bien plus grave. J'avais attendu qu'il poursuive, mais il ne l'avait pas fait. Je l'avait alors regardé avec étonnement, et une grande curiosité aussi. Sa voix si enfantine, si joyeuse, dans ce récit, s'était teintée de gravité. Rencontrant enfin mon regard, il avait soupiré. Et reprit - Mais encore une fois, les trois Traîtres préparaient quelque chose. Tu sais, il y a des animaux partout, donc...Cette partie-là, moi, je ne la connaissais Le pire, c'est qu'ils ne faisaient pas qu'essayer de convaincre les animaux, ils les... possédaient. Ils les pliaient vraiment contre leurs désirs. Ce que je te raconte là, ce ne sont pas des légendes, ni des histoires pour faire peur. Non, c'est ce qu'il se passe vraiment. Ca n'est pas très ancien, quelques mois seulement. Mais tellement long déjà... Donc, je disais. La situation était désespérée. Seulement, un jour, nous avons croisé un humain. Il nous a dit que nous devions faire quelque chose. Que lui n'avait plus la force pour le faire. Alors, il nous a donné un nom. Un nom griffonné sur un petit bout de papier. Il nous a dit de trouver la personne portant ce nom. Puis, il est partit, sans se Cazylar... avais-je murmuré, Oui, c'était bien lui, avait-il confirmé. Et il m'avait laissé là-dessus, car il avait remarqué que j'étais épuisée. Il me regardait toujours en souriant. Depuis mon réveil, je ne lui avais pas encore reposé de questions, mais il devait se douter que j'en avais encore. Pour ce qui était du nom inscrit sur la feuille, je savais lequel c'était. Le mien. Lou. Mais je ne pouvais rester ainsi, avec toutes mes interrogations. Ne résistant plus, je Mais... comment m'avez-vous trouvé ?! Oh, ça n'a pas été facile, rigola-t-il, disons que l'on n'a pas arrêté de marcher, marcher, et encore marcher ces derniers mois, en quête de trouver la jeune fille au nom de Lou. Alors, tu imagines notre surprise et notre soulagement quand Julyäna est revenue en criant qu'elle t'avait trouvé !- Julyäna, c'est...- La louve que tu as vu il y a quelques jours, appuya-t-il. J'étais restée un moment silencieuse. Il me narra aussi comment il avait été choisit pour venir me trouver et me ramener à l'Antre, un petit endroit reculé où ils étaient. Je ne savais pas combien ils étaient, ni quels animaux étaient présents, mais je préférais le découvrir sur place. Il y avait encore une question qui me brûlait les Pourquoi... pourquoi moi ? Lui demandais-je alors. Il me sourit, d'un sourire de renard, et me répondit de sa petite voix d' Parce que tu es la cinquième personne a avoir ce don. Parce que tu es la seule a pouvoir encore nous sauver. Tu es notre seul espoir, Lou ... Admin x3Sujet Re x. La Légende des Gardiens. Mer 2 Sep - 1701 CHAPITRE 4 » Ils sont là pour me protéger, étaient trois. Un chiffre petit, mais pourtant si impressionnant. Nous avions marché toute la journée entière, et j’étais éreintée. Je devais paraître bien faible pour celle qui était censée les sauver. J’avais suivis le petit renard jusqu’ici, où la nuit tombait, et sa compagnie détendue et amusante avait été véritablement agréable. Nous étions arrivés dans une grande clairière bordée d’arbres hauts et protecteurs, qui devaient formés l’Antre. C’est là que je les vis pour la première fois. Avec Phÿlian, ils formaient un groupe de quatre animaux. Tout d’abord, j’avais reconnu Julÿana, la belle louve grise que j’avais croisée sur ce chemin alors que je rentrais de chez Maryü quelques jours plus tôt. Elle m’adressa un regard qui ne laissait paraître aucune émotion, mais il me sembla voir dans son regard d’acier une lueur, quoique incertaine, amicale. Non loin d’elle, il y avait un autre animal. Plus grand, et que l’on devinait beaucoup plus redoutable. Un ours. Son regard neutre me scrutait avec ce que j’identifiai de la curiosité. Je devais avouer qu’il m’impressionnait. Chez nous, un ours était considéré comme dangereux. Alors, j’entrevis dans l’ombre une autre silhouette. Plus petite, beaucoup plus petite. Je ne voyais que les contours flous de sa silhouette, vaguement éclairé par la lumière de la lune, et surtout, ses deux yeux jaunes, brillants comme des billes. Soudain, la silhouette se déforma, s’agrandissant en largeur. La chouette déplia ses ailes et s’envola dans ma direction. Je me baissa juste à temps en étouffant un cri. Un ricanement suave, moqueur, s’éleva alors, résonnant dans le silence de Et voilà que notre seule chance est donnée à une vulnérable et faible trouillarde ! Je savais qui avait parlé, sans même connaître cette voix sèche. La suffit Lennah ! Tonna alors une autre voix, plus forte et autoritaire, qui ne pouvait qu’être celle de l’ silence retomba. Phyl étai à côté de moi, le regard fixé sur la louve. J’entrevis un nouveau mouvement devant moi. C’était l’ours, et j’avais deviné qu’il était en quelques sortes le chef’ du groupe. Il s’était avancé vers moi, le regard emplit de sagesse et d’ Bienvenue Lou. Premièrement, je te remercie Phÿlian de l’avoir ramenésaine et sauve jusqu’à l’Antre. Merci aussi Julÿana, de l’avoir trouvé. D’ailleurs, tu connais déjà Julÿana, Lou. Je suis Hÿliam, et voici Lennah,présenta-t-il en désignant la chouette d’un signe de la tête, ne sachant pas trop comment je devais le saluer. Il reprit alors - Nous avons confiance en toi, car Cazylar ne prend pas de décisions à la légère, et il a sûrement de très bonnes raisons de t’avoir choisis, nous suivrons donc son choix. Tu dois savoir que nous te soutiendrons et t’apporterons notre aide, qu’importe les choix que tu prendras, et peu importe ce que devient l’aventure. Nous sommes les Gardiens, là pour te protéger et t’amener jusqu’au bout de ta quête, à toi, Lou. C’est alors qu’il sourit, d’un drôle de sourire d’ Merci Hÿliam… et merci à tous, murmurais-je en me tournant timidementvers les animaux qui me Nous partirons à l’aube du deuxième jour, continua-t-il. Profite de la journée de demain pour te reposer et poser des questions aux autres. Maintenant, va dormir. Tu as besoin de sans protester car il avait raison. J’étais épuisée. Avant de m’endormir à même le sol, je repensa à chacun des Gardiens. Phyl était sans aucun doute le plus détendu, le plus marrant. Julÿana, la louve, semblait un peu incertaine quant à l’espoir que j’étais censée porter, mais résolue à ce que ce soit moi pourtant. Lennah m’apparaissait comme plus que méfiante. Presque mauvaise, et pour le moment, je l’aimais peu. Hÿliam, lui, était noble et certainement confiant. Du moins, il semblait prêt à me soutenir jusqu’au bout. Je m’endormis de suite après, la tête remplie de rêves peuplés d’animaux magiques...Quand je me réveillai au matin, le soleil était déjà bien haut et ma tête fourmillait déjà de questions. Passant une main dans mes cheveux emmêlés, je me redressa en observant les alentours. Je remarquai alors qu’ils étaient drôlement vides et silencieux. Trop silencieux. Je finis par me relever. Une brindille craqua sous mes Respecte le sommeil des autres, l’ reconnus la voix peu amicale de Lennah, et ne prit la peine de lui répondre. Une petite silhouette, à présent familière, trottinait vers moi. Le poil flamboyant du renard semblait lustré par les rayons du soleil. Il déposa quelque chose au Bonjour Lou ! Bien dormi ? Tu as faim ? J’ai ramené du lapin, si tu veux. Je ne sais pas comment tu le manges chez lui Oui, merci, Phyl. Eh bien, je vais le faire… cuire, ce, je rassemblai du bois, enjouée de pouvoir manger un peu de viande, car mes repas les jours précédents s’étaient résumés à des fruits et légumes et quelques baies trouvées sur le le feu prit enfin, je distinguai deux éclats qui brillaient du reflet des Bonjour Julÿana, saluais-je poliment la louve qui venait d’arriver près du Bonjour Lou, me répondit-elle, partant se coucher un peu plus fis goûter du lapin cuit à Phÿlian, qui décréta le préférer largement cru ! Un peu plus tard dans la journée, le renard partit pour une de ses expéditions furtives. Hÿliam n’était visiblement pas là, Lennah certainement cachée dans un arbre à l’arbre à l’abri de la lumière, je me retrouvai donc seule avec Julÿana. Elle était belle, et inspirait un certain respect, une loyauté naturelle. Je surpris son regard posé sur moi, avec un demi-sourire sur les babines. Je m’approchai d’elle, m’asseyant à ses côtés. Mon ton était calme lorsque ma voix s’ Comment avez-vous été choisis, pour cette… mission ? Enfin, pour devenir Gardien… ?- Cazylar nous a appelé un jour, nous quatre, nous confiant cette tâche et nous faisant jurer de protéger la dernière jeune fille qui parlait aux Je ne suis pas la dernière, fis-je De notre côté… presque, enfin pour toi, Comment ça pour moi ?!Elle ne me répondit pas. La silhouette de l’ours arrivait. Il était accompagné de Phyl qui trottinait gaiement à ses côtés. Il semblait aussi fragile à côté d’Hÿliam qu’une brindille par rapport à un tronc. Il me salua, me prenant alors à Viens Lou, je dois t’apprendre quelque je le suivis. Nous marchâmes un long moment en silence sous le couvert des arbres. J’étais toujours impressionnée par Hÿliam. Il finit par s’arrêter, et je fis de même. Il se tourna vers moi de son imposante Sais-tu reconnaître un animal possédé par les Traîtres, Lou ? M’ J-je… Non… avouais-je tête baissée, sans oser croiser son Ce sont des animaux qui se comportent bizarrement, comme s’ils ne savaient plus où ils étaient. Ils bavent beaucoup, ont le poil rêche, rebroussé, sale. Il ne faut jamais t’en approcher, surtout quand tu te retrouves seule, d’accord Lou ? Ils sont agressifs et très dangereux. Un simple écureuil, s’il était possédé, pourrait te tuer par exemple, malgré sa petite taille. Il faut se méfier de la tête, nous rentrâmes à l’Antre, il ne restait plus que Phyl. L’ours s’éclipsa. Je m’assis aux côtés du renard, repensant au comportement de la chouette vis-à-vis de Pourquoi est-elle comme ça ?- Qui ça ? Me demanda Lennah, avec moi…- Parce qu’elle a peur. Comme nous tous, sauf qu’elle le gère peut-être un peu moins bien. Notre survie repose sur tes épaules, Lou, et Lennah a beaucoup de mal à l’accepter. Comprends-la, les humains nous ont trahis, et voilà qu’on donne notre sort à une humaine. Pour ma part, ça ne me dérange pas, Hÿliam est confiant, Julÿana te fait confiance à toi, mais Lennah n’y arrive je la comprenais. Mais je n’y pouvais rien, moi. Il me sourit, sûrement pour me rassurer, et je lui rendis son sourire, contaminée par sa bonne humeur quotidienne. Peu à peu, tout le monde revint de leurs différentes activités, même s’il y avait toujours eu quelqu’un pour rester avec Où devons-nous aller ?Je m’étais rapprochée d’ Au château de Bringhall, trouver les Traîtres et mettre un terme à leur vie. Ne fais pas cette tête là, les animaux sains seront là pour nous aider. Il nous faudra traverser les Marais Noirs, parcourir le Champ Sans Fin, passer de l’autre côté des Monts Oubliés et après l’Océan Sauvage –qui est en fait une plage, nous passerons la Frontière bâtie pour séparer Bringhall du reste du gros, une longue et dangereuse route nous Va te reposer à présent. Nous partons à l’aube. Contenu sponsoriséSujet Re x. La Légende des Gardiens. x. La Légende des Gardiens. Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumHeaven Weakness [[. A D M I N I S T R A T I O N. [[. Corbeille.

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