Accueil> LITTERATURE > J’ai tant rĂȘvĂ© de toi J’ai tant rĂȘvĂ© de toi. Olivier et Patrick POIVRE D’ARVOR, Editions Albin Michel, 2007. mercredi 5 septembre 2007 par Alice Granger Pour imprimer. Encore une fois, c’est Ă©trange, cette Ă©criture gĂ©mellaire. Deux prĂ©noms liĂ©s au mĂȘme nom. Bien sĂ»r, cela me rappelle des choses. Et dans ma tĂȘte cette si grande certitude d’ĂȘtre parRobert Desnos. abougazelle Ă©laromire Elaroseille a la mijelle a la mirate a la taraise. Mirabazcllc Ă©lagĂ©mi Rosetaraise et cƓurmira Talatara miralabou. Elaseta cƓurgemirol . a laubaucceur bauzeillabel. Il est huit heures il est romil. Il est bonjour au cƓur de lune Le ciel alors lagĂ©lami LagĂ©lasou lagĂ©sommeil LagĂ©bonneil LagĂ©sonjour. Robert Desnos; RĂȘves << PoĂšme Jai tant rĂȘvĂ© de toi, tant marchĂ©, parlĂ©, couchĂ© avec ton fantĂŽme qu’il ne me reste plus peut-ĂȘtre, et pourtant, qu’a ĂȘtre fantĂŽme parmi les fantĂŽmes et plus ombre cent fois que l’ombre qui se promĂšne et se promĂšnera allĂšgrement sur le cadran solaire de ta vie. A la mystĂ©rieuse, 1926, in Corps et biens, 1930 Ils'agit d'un commentaire du poĂšme "J’ai tant rĂȘvĂ© de toi" de Robert Desnos. Ce document ne correspond pas exactement Ă  ce que vous recherchez ? Commandez votre document redigĂ© sur mesure depuis notre service Commander un document Commander un document ou bien via la recherche par mots-clĂ©s : Robert Desnos. J'ai Tant RĂȘvĂ© De Toi. Jai tant rĂȘvĂ© de toi que mes bras habituĂ©s, en Ă©treignant ton ombre, Ă  se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-ĂȘtre. Et que, devant l'apparence rĂ©el le de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des annĂ©es, je deviendrais une ombre sans doute. O balances sentimentales. VI87klH. J’ai tant rĂȘvĂ© de toi que tu perds ta rĂ©alitĂ©. Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chĂšre ? J’ai tant rĂȘvĂ© de toi que mes bras habituĂ©s en Ă©treignant ton ombre Ă  se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-ĂȘtre. Et que, devant l’apparence rĂ©elle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des annĂ©es je deviendrais une ombre sans doute, Ô balances sentimentales. J’ai tant rĂȘvĂ© de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. Je dors debout, le corps exposĂ© Ă  toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi, la seule qui compte aujourd’hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lĂšvres que les premiĂšres lĂšvres et le premier front venu. J’ai tant rĂȘvĂ© de toi, tant marchĂ©, parlĂ©, couchĂ© avec ton fantĂŽme qu’il ne me reste plus peut-ĂȘtre, et pourtant, qu’à ĂȘtre fantĂŽme parmi les fantĂŽmes et plus ombre cent fois que l’ombre qui se promĂšne et se promĂšnera allĂšgrement sur le cadran solaire de ta vie. À la mystĂ©rieuse, 1926 Nous allons Ă©tudier un poĂšme de Robert Desnos intitulĂ© J’ai tant rĂȘvĂ© de toi ». C’est une poĂ©sie consacrĂ©e Ă  l’amour, le poĂšte construit une figure fĂ©minine idĂ©ale qui ne sera jamais identifiĂ©e ni mĂȘme identifiable sinon par l’amour qu’éprouve le poĂšte pour elle. Il s’adresse directement Ă  la femme aimĂ©e en quatre temps, chacun introduit par la reprise du titre. Nous nous demanderons comment l’écriture poĂ©tique parvient-elle Ă  transcrire la figure fĂ©minine idĂ©ale. Nous Ă©tudierons la force du lyrisme amoureux et la puissance du rĂȘve qui y est associĂ©. Plan de l'analyse I – Le lyrisme amoureux 1 – Le sentiment d’amour pour la femme 2 - La fragilitĂ© du sentiment Transition II - Un rĂȘve d'amour 1 - La puissance du rĂȘve 2 - La poĂ©sie comme moyen d'Ă©vasion Conclusion J’ai tant rĂȘvĂ© de toi que tu perds ta rĂ©alitĂ©. Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chĂšre ? J’ai tant rĂȘvĂ© de toi que mes bras habituĂ©s en Ă©treignant ton ombre Ă  se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-ĂȘtre. Et que, devant l’apparence rĂ©elle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des annĂ©es, je deviendrais une ombre sans doute. O balances sentimentales. J’ai tant rĂȘvĂ© de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. Je dors debout, le corps exposĂ© Ă  toutes les apparences de la vie et de l’amour et toi, la seule qui compte aujourd’ hui pour moi, je pourrais moins toucher ton front et tes lĂšvres que les premiĂšres lĂšvres et le premier front venu. J’ai tant rĂȘvĂ© de toi, tant marchĂ©, parlĂ©, couchĂ© avec ton fantĂŽme qu’il ne me reste plus peut-ĂȘtre, et pourtant, qu’à ĂȘtre fantĂŽme parmi les fantĂŽmes et plus ombre cent fois que l’ombre qui se promĂšne et se promĂšnera allĂ©grement sur le cadran solaire de ta vie. Robert Desnos Corps et Biens j'ai tant rĂȘvĂ© de toi que tu perds ta rĂ©alitĂ©. Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m'est chĂšre? J'ai tant rĂȘvĂ© de toi que mes bras habituĂ©s, en Ă©trd-gnant ton ombre, Ă  se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas au contour de ton corps, peut-ĂȘtre. Et que, devant l'apparence rĂ©elle de ce qui me hante et me gouverne depuis des jours et des annĂ©es, je deviendrais une ombre sans doute. O balances sentimentales. J'ai tant, rĂȘvĂ© de toi qu'il n'est plus temps sans doute que je m'Ă©veille. Je dors debout, le corps exposĂ© Ă  toutes les apparences de la vie et de l'amour et toi, la seule qui compte aujourd'hui pour moi, je pourrais moins toucher ton fiont et tes lĂšvres que les premiĂšres lĂšvres et le premier front venus. J'ai tant rĂȘvĂ© de toi, tant marchĂ©, parlĂ©, couchĂ© avec ton fantĂŽme qu'il ne me reste plus peut-ĂȘtre, et pourtant, qu'Ă  ĂȘtre fantĂŽme parmi les fantĂŽmes et plus ombre cent fois que l'ombre qui se promĂšne et se promĂšnera allĂšgrement sur le cadran solaire de ta vie. Robert Desnos RĂȘves

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