Lorsd'un passage Ă  Lyon j'ai dĂ©couvert la Cervelle de Canut, un mĂ©lange de fromage frais et d'aromates qui se mange tel que, ou qui accompagne des lĂ©gumes. Historiquement, c'Ă©tait le repas des ouvriers de la Depassage en Berry et en Touraine cet Ă©tĂ©, j’ai pu largement en profiter. D’habitude, nous mangeons ce fromage frais un peu Ă  la façon de la cervelle de canut, avec de l’ail et des fines herbes, un peu de sel ou de poivre. Mais comme je n’allais pas abandonner cette pĂąte Ă  tarte, je me suis lancĂ©e pour l’utiliser dans un Lacervelle de canuts est un mĂ©lange de fromage frais de chĂšvre bien Ă©gouttĂ©, de crĂšme, d’échalotes et d’herbes. Claire en a fait une vraie gourmandise en lui adjoignant de l’huile de pistache et des herbes de son jardin. Inutile de te dire qu’en Beaujolais, on mange bien, aussi bien que l’on boit. Dans le caveau, c’est la Lacervelle de canut est une spĂ©cialitĂ© lyonnaise qui se compose de fromage frais en faisselle assaisonnĂ© essentiellement d'Ă©chalotes, d'ail, de persil et de ciboulette. Ne la confondez pas avec le foujou qui est lui composĂ© d'alcool et de reste de fromages trééés affinĂ©s !! La cervelle de canut peu aussi se dĂ©guster avec des pommes DĂ©couvrezla recette de Cervelle de canut avec Femme Actuelle Le MAG Sexy Veggie : le nouveau podcast qui met les fruits et lĂ©gumes Ă  nu Je dĂ©couvre. Vous allez aimer. 5. Cervelle w1r83oU. Cervelle de canut Autres noms Claqueret, tomme daubĂ©e Lieu d’origine Lyon CrĂ©ateur plat de tradition populaire Place dans le service Accompagnement TempĂ©rature de service Froide IngrĂ©dients Fromage blanc, ciboulette hachĂ©e, Ă©chalote, sel, poivre, huile d'olive et vinaigre Accompagnement vin blanc chardonnay La cervelle de canut, Ă©galement appelĂ©e claqueret ou tomme daubĂ©e, est une spĂ©cialitĂ© fromagĂšre typique de la cuisine lyonnaise. Elle est dĂ©rivĂ©e d'une autre spĂ©cialitĂ© appelĂ©e sarasson. Recette contemporaine Plaque Ă  Lyon, Ă©voquant Paul Lacombe, comme inventeur supposĂ© de la cervelle de canut, bien que cela soit faux. Selon certaines sources, la recette actuelle serait attribuĂ©e Ă  Paul Lacombe, chef du restaurant LĂ©on de Lyon[1]. Il ouvrit celui-ci en 1904, rue PlĂ©ney, et y popularisa sa prĂ©paration au cours de l'annĂ©e 1934[2]. Pourtant, dĂšs 1894, l'Ă©crivain et architecte Clair Tisseur, alias Nizier du Puitspelu dĂ©finit, dans son dictionnaire du parler lyonnais, Le LittrĂ© de la Grand'CĂŽte, la cervelle de canut » comme un claqueret, fromage blanc. HĂ©las, une cervelle de fromage blanc n'annonce pas qu'on se nourrisse de truffes noires avec du chambertin »[3]. Ainsi la paternitĂ© du restaurateur peut sans doute ĂȘtre remise en cause. Origine du nom Un lien a Ă©tĂ© fait entre ce mets et la rĂ©volte des canuts Ă  Lyon, qui commença lors de la Monarchie de Juillet. Ce nom Ă©tait censĂ© rappeler la piĂštre opinion que les bourgeois de Lyon avaient des ouvriers de la soie qui luttĂšrent durant cinq ans et furent Ă©crasĂ©s par la rĂ©pression militaire[4]. La recherche actuelle met plutĂŽt en avant que pour le canut, ouvrier de la soie assez peu fortunĂ©, ce mets remplaçait la cervelle d'agneau que ses moyens ne lui permettaient pas de s'offrir[5] ». C'est ce que confirme un chroniqueur gastronomique La cervelle de canut constituait souvent l'essentiel du repas d'un canut. Son nom de claqueret proviendrait du fait que le fromage blanc doit ĂȘtre bien battu claquĂ© pour que la recette soit rĂ©ussie[6]. » Joanny Augier dĂ©crivait dĂšs 1841 le fromage blanc mĂȘlĂ© avec de l’ail, du beurre et des petits oignons comme le mets de base du canut, consommĂ© trois fois par jour La nourriture du canut consiste, Ă  dĂ©jeuner, en une espĂšce de fromage blanc qu’il mĂȘle avec de l’ail, du beurre et de petits oignons ; Ă  dĂźner, il mange du petit-salĂ© ou des pommes de terre avec le mĂȘme fromage blanc ; Ă  souper, car il soupe, il revient pour la troisiĂšme fois Ă  son fromage bien-aimĂ© accompagnĂ© d’un morceau de merluche frite, poisson qu’il estime Ă  l’égal de l’anguille et du brochet. Sa boisson est du vin Ă  50 centimes le litre le plus souvent c’est de l’eau puisĂ©e Ă  la fontaine voisine. »[7] Dans le patrimoine culinaire lyonnais, la cervelle de canut fait partie du mĂąchon. PrĂ©paration Ce mets est prĂ©parĂ© Ă  base de fromage blanc ou crĂšme et de fromage de chĂšvre frais[8], assaisonnĂ© avec des herbes fraĂźches hachĂ©es, de l'Ă©chalote, du sel, du poivre, de l'huile d'olive et du vinaigre[9] Accompagnement À Lyon, la cervelle de canut est traditionnellement servie dans un bol, accompagnĂ©e de pain grillĂ© et de pommes de terre cuites. Elle peut aussi assaisonner une salade, telle que la frisĂ©e, la roquette ou le pissenlit[10],[8]. Cervelle de canut servie dans le Vieux Lyon. Notes et rĂ©fĂ©rences ↑ Association fromages de terroirs sur le site ↑ Rue PlĂ©ney sur le site ↑ EntrĂ©e CERVELLE », sur Gallica, 1895. ↑ C'est nous les canuts, Exposition de la ville de Lyon, 28 mars-26 mai 1984. ↑ Colette Guillemard, Christian Millau et Roland Sabatier, Les Mots de la cuisine et de la table, Ă©d. Belin, Paris, 1990, p. 97. ↑ La cervelle de canut ou claqueret sur le site ↑ Joanny Augier, Le canut », in Les Français peints par eux-mĂȘmes, vol. 1, Paris, L. Curmer, 1841, p. 290. ↑ a et b Michel Vidoudez, La Cuisine des sens, 2003, p. 23 lire en ligne. ↑ Edward Behr et James Macguire, The Art of Eating Cookbook Essential Recipes from the First 25 Years, 2011, p. 84. en ligne. ↑ en Cervelle de canut sur le site Voir aussi Bibliographie en James Peterson, Glorious French Food A Fresh Approach to the Classics, 2002, en ligne. Articles connexes Cuisine lyonnaise DerniĂšre mise Ă  jour de cette page le 28/03/2022. Votre sĂ©jour Ă  Lyon approche Ă  grands pas et vous n’avez qu’une seule hĂąte dĂ©couvrir les spĂ©cialitĂ©s locales dont regorge celle que l’on nomme la capitale de la Gastronomie ? Vous avez frappĂ© Ă  la bonne porte ! La MiTeam vous propose de faire un tour d’horizon des plats Ă  tester Ă  tout prix lors de votre visite dans notre belle ville. À dĂ©guster avec modĂ©ration, si vous souhaitez garder la ligne
 L’andouillette lyonnaise Sachez-le les abats occupent une place importante dans la gastronomie locale. L’andouillette lyonnaise en est un bel exemple ! Celle qui a su dĂ©passer les frontiĂšres de la ville est une spĂ©cialitĂ© traditionnelle rĂ©alisĂ©e Ă  base de fraise de porc ou de veau et servie dans tous les bons bouchons qui se respectent. On l’apprĂ©cie avec une sauce Ă  la moutarde et/ou au vin blanc. La cervelle de canut DerriĂšre cette appellation Ă©trange se cache une prĂ©paration fromagĂšre agrĂ©mentĂ©e d’aromates divers herbes, ail, huile d’olive, etc.. La cervelle de canut, Ă©galement appelĂ©e claqueret, doit son nom aux anciens ouvriers de la soie, dont elle constituait souvent l’essentiel des repas. On la retrouve notamment au menu des cĂ©lĂšbres mĂąchons lyonnais. À lire aussi Il Ă©tait une fois, Lyon ville de soie... Le gratin de cardons Au cas oĂč vous en douteriez, les lĂ©gumes trouvent eux aussi leur place dans la gastronomie lyonnaise ! À l’instar du cardon, lĂ©gume ancien dont le goĂ»t se rapproche de celui de l’artichaut. À Lyon, on le dĂ©guste en gratin et accompagnĂ© de moelle, pour plus de gourmandise. Le gratin de cardons est un grand classique des mets locaux, particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© en temps de fĂȘtes. La quenelle de brochet Sans doute l’un des plats les plus emblĂ©matiques de la gastronomie lyonnaise, la quenelle de brochet est une dĂ©licieuse variante de la quenelle nature, agrĂ©mentĂ©e du poisson qui lui doit son nom. Souvent accompagnĂ©e de riz blanc et servie en sauce comme la sauce Nantua par exemple, faite Ă  partir de bĂ©chamel et de beurre d'Ă©crevisse qui tire son nom de la ville du mĂȘme nom dans l'Ain, elle se dĂ©guste aussi en gratin. Elle constitue un plat copieux et rĂ©confortant, encore plus en pĂ©riode hivernale ! À lire aussi OĂč manger les meilleures quenelles Ă  Lyon 3 adresses incontournables Le saucisson briochĂ© VoilĂ  une recette sucrĂ©e-salĂ©e qui en fait saliver plus d’un. Un saucisson chaud aux pistaches enrobĂ© d’une brioche croustillante Ă  l’extĂ©rieur, moelleuse et fondante Ă  l’intĂ©rieur le fameux saucisson briochĂ© lyonnais est un plat savoureux, gourmand et convivial. AccompagnĂ© d’une salade verte, c’est un vrai rĂ©gal. À lire aussi Ne manquez pas les dĂ©lices des Halles de Lyon - Paul Bocuse ! Le tablier de sapeur Autre recette Ă  base d’abats, le tablier de sapeur est un incontournable des bouchons de la ville. Il se compose de gras-double marinĂ© au vin blanc et frit dans de l’huile et du beurre. On vous l’accorde, cette spĂ©cialitĂ© locale est loin d’ĂȘtre healthy mais elle a le mĂ©rite d’ĂȘtre goĂ»tue et gĂ©nĂ©reuse Ă  souhait. À tester ! La salade lyonnaise Simple et efficace, la salade lyonnaise est un classique traditionnellement Ă©laborĂ©e Ă  base de feuilles de pissenlit, croĂ»tons de pain, lardons fumĂ©s frits et Ɠuf pochĂ©. Servie en vinaigrette, elle constitue une entrĂ©e parfaite pour se mettre en bouche avant d’attaquer les choses sĂ©rieuses
 À dĂ©couvrir dans la plupart des bons bouchons lyonnais. Les bugnes Ces petites douceurs inspirĂ©es des beignets et saupoudrĂ©es de sucre glace sont un dĂ©lice Ă  partager Ă  l’heure du goĂ»ter ou simplement pour satisfaire une envie sucrĂ©e
 Version craquante ou moelleuse, elles sont consommĂ©es principalement pendant la Chandeleur. À lire aussi 3 crĂȘperies Ă  Lyon pour faire le plein de gourmandise Le coussin de Lyon Les confiseries font Ă©galement partie du patrimoine culinaire de Lyon. L’une des plus cĂ©lĂšbres est incontestablement le coussin de Lyon, petit bonbon en forme de coussin Ă  base de ganache au chocolat, pĂąte d’amande et Curaçao. En plus de faire la fiertĂ© des Lyonnais, le petit coussin est Ă©galement inscrit au Patrimoine National des SpĂ©cialitĂ©s de France. À Lire aussi Les meilleures confiseries de la capitale des Gaules ! La tarte Ă  la praline Nous clĂŽturons notre top 10 avec une gourmandise qui fleure bon les goĂ»ters de notre enfance la tarte Ă  la praline ! Croustillante et fondante Ă  la fois, cette cĂ©lĂšbre pĂątisserie qui fait le bonheur des gĂŽnes, met Ă  l’honneur la praline, dĂ©licieux bonbon Ă  base d’amande et de sucre caramĂ©lisĂ© colorĂ© en rouge. Exquis ! Cet article vous a plu ? DĂ©couvrez encore plus d’articles sur la thĂ©matique “Gastronomie Ă  Lyon” ainsi que toutes nos adresses coup de cƓur dans notre Journal de Voyage ! Photo Flickr/Creative Commons JM Albert Lyon n’est certainement pas la capitale de la gastronomie pour rien. Outre ses innombrables restaurants gastronomiques et ses authentiques bouchons, notre chĂšre et tendre ville Ă  fait naĂźtre plusieurs merveilles culinaires au fil de son Histoire. Des recettes qui font la rĂ©putation de Lyon et qui reprĂ©sentent un rĂ©el attrait touristique. Voici notre sĂ©lection. La salade lyonnaise Impossible d’ignorer sa provenance c’est dans son nom. Nec plus ultra des salades gourmandes ex aequo avec la salade de gĂ©siers du sud-ouest tout de mĂȘme, la salade lyonnaise est d’une simplicitĂ© rare. Une bonne salade, une sauce un poil relevĂ©e, des lardons fumĂ©, des croutons de pain et un oeuf pochĂ© seul aspect un peu technique de la recette suffisent Ă  nous remplir la panse comme il faut. La quenelle Que les fans de DieudonnĂ© changent de pages, on parle cuisine. Porte-Ă©tendard de la gastronomie Ă  la sauce lyonnaise, la quenelle se savoure nature ou au brochet. A la fois gĂ©nĂ©reuse, raffinĂ©e et Ă©conomique, la quenelle est Ă  la carte de tout bon bouchon qui se respecte. Et avec une sauce Nantua, c’est la rĂ©galade assurĂ©e pendant les froides journĂ©es d’hiver. La cervelle de canut Pas l’appellation la plus sexy qui soit mais le goĂ»t change la donne. Fromage blanc qui se savoure en entrĂ©e de repas, la cervelle de canuts doit Ă©videmment son nom aux ouvriers de la soie lyonnaise qui concoctaient ce mĂ©lange plutĂŽt que de lĂącher leurs Ă©conomies pour manger de la cervelle d’agneau. Fromage blanc, herbes hachĂ©es, Ă©chalote, sel, poivre, huile d'olive et vinaigre, une tranche de pain grillĂ© voire des pommes de terre la recette ultime du bonheur. Le pĂątĂ© en croĂ»te Le pĂątĂ© en croĂ»te, aussi connu sous le sobriquet de "pĂątĂ©-croĂ»te" par chez nous on n'a pas le time, commence Ă  dĂ©passer les frontiĂšres lyonnaises au Moyen-Âge lorsque des pĂątissiers prirent la bonne habitude de mitonner viande, poisson ou gibier, hachĂ©s menu avant d’ĂȘtre de les enrober d'une pĂąte non-comestible censĂ©e les conserver. C'est d'ailleurs Ă  ce dĂ©tail que l'on devrait l'expression "casser la croĂ»te". Au fil du temps, la pĂąte s'est amĂ©liorĂ©e est est tombĂ©e entre les mains d'experts qui ont fait du pĂątĂ© en croĂ»te un art Ă  part entiĂšre. Et on les remercie. Les grattons Le gratton, c'est carrĂ©ment un symbole de l'art de vivre Ă  la lyonnaise. Parfait compagnon de l'apĂ©ro, il se compose de rĂ©sidus de porc surtout du gras en fait. Chaud ou froid, le gratton s'accompagne d'un bon canon de rouge et de quelques tranches de rosette. On oublie la culpabilitĂ© et on se laisse tenter par ce concentrĂ© de gras qui nous tend les bras. La tarte aux pralines L’incontournable pĂątisserie made in Lyon. Gourmande Ă  souhait, la tarte aux pralines semble faire partie du patrimoine local depuis des siĂšcles mais est en rĂ©alitĂ© assez rĂ©cente. Si son ancĂȘtre, le gĂąteau de Saint-Genix, fĂ»t créé vers 1860, la tarte aux pralines date elle de 1975 lorsqu’Alain Chapel, un cĂ©lĂšbre chef de la rĂ©gion, l’intĂ©gra Ă  la carte de son restaurant. La vraie recette de la tarte aux pralines Le saint-marcellin Bon, on s’accapare un peu une dĂ©couverte voisine mais bon
 Ce petit fromage Ă  base de lait de vache, Ă  pĂąte molle Ă  croĂ»te fleurie, doit son origine Ă  la ville Ă©ponyme de Saint-Marcellin, dans l’IsĂšre. Si on se permet cette ingĂ©rence gĂ©ographique, c’est parce que le saint-marcellin doit sa renommĂ©e Ă  l’illustre MĂšre Richard, une crĂ©miĂšre spĂ©cialisĂ©e dans l’affinage de cette merveille. InstallĂ©e au Halles de Lyon, elle fournissait notamment le grand Paul Bocuse. La rosette de Lyon HuitiĂšme merveille du monde de notre point de vue subjectif, la rosette de Lyon est un grand saucisson sec agrĂ©mentĂ© d’ail et de vin rouge oui oui qui fait partie des spĂ©cialitĂ©s culinaires les plus emblĂ©matiques de la ville. Bien que la rosette soit rĂ©sente depuis plusieurs siĂšcles Ă  Lyon, la recette la plus rĂ©pandue date des annĂ©es 1830. Et l’histoire d’amour n’est pas prĂȘt de s’arrĂȘter ! Le saucisson briochĂ© Encore un sauciflard, mais Ă  cuire et entourĂ© d’une brioche moelleuse cette fois. Plat rĂ©confortant par excellence, le saucisson briochĂ© a sa place sur de nombreuses bonnes tables de la rĂ©gion lyonnaise. AccompagnĂ© d’une simple salade verte, c’est l’assurance d’un repas simple et savoureux. Notre prĂ©fĂ©rence va vers la version truffĂ©e ou garnie de pistaches. Le tablier de sapeur La simple lecture de la composition du tablier de sapeur devrait vous faire prendre des calories. Vous ĂȘtes prĂȘts ? Le tablier de sapeur, c’est un rectangle de gras-double, marinĂ© dans du vin blanc, panĂ© et frit. Si vous aimez le graillon, c’est une vraie merveille. Son drĂŽle d’intitulĂ©, il le doit au marĂ©chal de Castellane, gouverneur militaire de Lyon sous NapolĂ©on III, qui portait un tablier de cuir ressemblant Ă  la recette. Un autre incontournable des bouchons lyonnais. On parle souvent d'accent lyonnais transformation de "jeune" en "jeĂ»ne" ou encore l'utilisation du "y" Ă  toutes les sauces. Quand on parle d'un lieu, un lyonnais "y va", quand on parle de quelque chose, le lyonnais sait "y faire" ou va "y voir". Des mots comme "cher" pour dire "beaucoup" ou "pelo" pour parler d'un homme sont connus comme des expressions typiquement lyonnaises. Cependant il existe beaucoup d'autres expressions, c'est pourquoi on vous a prĂ©parĂ© un Top 10 des expressions lyonnaises, des plus farfelues Ă  celles un peu plus connues ! Baigner dans la benne Cette expression prend la premiĂšre place en raison de son cĂŽtĂ© imagĂ©. Non les lyonnais ne se prennent pas de bain dans les bennes Ă  ordures... Mais en imaginant quelqu’un "baigner dans la benne" on peu avoir du mal Ă  se douter que ça signifie qu’il n’est pas trĂšs clair, voire qu’il est fou. Bon, on vous l’accorde, ce n’est quand mĂȘme pas l’expression que vous entendrez le plus Ă  Lyon. Être dans les brouillards du RhĂŽne jhj_16 © On est toujours dans le type d’expression qui n’est pas vraiment transparente. En effet il peut arriver arriver que le RhĂŽne soit recouvert de brouillard mais qu’est-ce que ça signifierait ? Et bien, ça ne signifierait pas grand chose puisque l’explication de cette expression n’est pas en rapport avec son sens littĂ©ral. Quelqu’un qui est dans les brouillards du RhĂŽne est quelqu’un qui n’est pas nĂ©. On pourrait donc dire que quand ces expressions sont apparues, on Ă©tait tous dans les brouillards du RhĂŽne. Une bambane Peu, voire pas, d’interprĂ©tation possible avec cette expression. Comme les prĂ©cĂ©dentes elle ne fait pas partie du langage courant actuel Ă  Lyon. Pas forcĂ©ment pĂ©jorative ni valorisante, vous ne la souhaitez pas non plus adressĂ©e Ă  vous. Loin d’ĂȘtre une honte, une bambane est unepersonne paresseuse ! Pieds humides Expression attribuĂ©es aux buvettes du parc de la TĂȘte d’Or. Aux premiers abords le lien entre "pieds humides" et "buvette" peut paraĂźtre difficile Ă  faire. Mais il existe une explication ces buvettes en plein air Ă©taient constituĂ©e d’un toit et d’un plancher surĂ©levĂ© qui gardait la tenanciĂšre au sec en temps de pluie, alors que les clients se retrouvaient les pieds dans l’eau. Parc de la TĂȘte d’Or C’est quelle heure ? Probablement l’expression lyonnaise qui pique le plus les oreilles du reste de la France. Assez rĂ©pandue dans les territoires alentours Ă  Lyon, l’expression paraĂźt souvent ne pas en ĂȘtre une pour ceux qui l’utilisent. Bon il est vrai qu’on est plutĂŽt supposĂ©s dire ’quelle heure est-il" ou bien "il est quelle heure ?". Mais que voulez-vous quand on a grandi en demandant Ă  nos parents "c’est quelle heure ? c’est quand qu’on arrive ?", on a du mal Ă  combattre nos habitudes ! Prendre la ficelle Une fois qu’on sait Ă  quoi correspond la ficelle, on peut comprendre l’expression. Rien de trĂšs loufoque ici puisque la ficelle est le nom du funiculaire qui mĂšne du Vieux Lyon jusqu’au sommet de la colline de FourviĂšre. Elle a sa place dans notre top puisque typiquement lyonnaise et toujours utilisĂ©e aujourd’hui. Funiculaire Aller Ă  la vogue Aucun rapport avec le cĂ©lĂšbre magazine mais peut ĂȘtre plus divertissant pour certaines personnes. Comme la prĂ©cĂ©dente il faut simplement connaĂźtre le mot principal "vogue". Un petit indice, on parle souvent de "vogue aux marrons", la pĂ©riode des marrons c’est l’automne et en automne Ă  Lyon il y a... la fĂȘte foraine de la Croix Rousse ! Aller Ă  la vogue signifie donc se rendre Ă  la fĂȘte foraine qui se dĂ©roule Ă  Lyon sur le plateau de la Croix Rousse. Manger une bugne, de la cervelle de canut, des coussins En tant que capitale française de la Gastronomie, Lyon possĂšde ses propres spĂ©cialitĂ©s culinaires. Ne soyez pas effrayĂ©s en voyant "cervelle de canut" sur la carte. Non, vous ne dĂ©gusterez la cervelle des ouvriers tisserands de la soie mais un fromage blanc aux fines herbes. Manger une bugne ne correspond pas fait de se faire frapper mais plutĂŽt Ă  un dĂ©licieux beignet sucrĂ© traditionnel. De la mĂȘme maniĂšre dĂ©guster un coussin ne consistera pas Ă  manger des plumes mais un chocolat enrobĂ© de pĂąte d’amande et d’une touche de Curaçao. SpĂ©cialitĂ©s lyonnaises Gnaquer Vous comprendrez vite l’expression si on vous dit "attention Ă  pas te faire gnaquer en caressant le chien !". Gnaquer correspond donc Ă  mordre mais il est Ă©galement possible de parler de "gnaque". Dans ce cas il faudrait alors dire "l’OL a encore gagnĂ© le match, les joueurs ont la gnaque en ce moment !". UtilisĂ©e de cette maniĂšre, l’expression signifie avoir le dĂ©sir de gagner, avoir de la combativitĂ©. Cagnard Cette expression mĂ©rite d’ĂȘtre dans notre top malgrĂ© le fait qu’elle soit plus originaire du Sud-Est de maniĂšre gĂ©nĂ©rale que de Lyon en particulier. Dans le sens commun "cagnard" peut servir Ă  qualifier une personne fainĂ©ante. Mais prenons un exemple, c’est l’étĂ© vous ĂȘtes en train d’attendre quelqu’un place Bellecour, quand cette personne arrive elle s’exclame "tu vas prendre un coup de soleil Ă  rester en plein cagnard comme ça !". Vous l’avez compris, pour parler d’un endroit ensoleillĂ©, on parle donc de cagnard ! 23868724320_22de84f848_o9 © Des centaines d’autres expressions existent mais on va vous laissez les dĂ©couvrir par vous mĂȘme en papotant avec des lyonnais de souche ! Les lieux rĂ©fĂ©rencĂ©s dans l'article Il fallait bien moi aussi que je vous donne une recette Ă  base de courgettes un peu originale non ? C’est absolument dĂ©licieux comme terrine, ça nous a beaucoup plu ! Eh bien voilĂ  maintenant vous savez ce que j’ai servi avec ma cervelle de Canut !! Alors vous aviez devinĂ© ? Facile pourtant pour celles qui me connaissent bien ! Des terrines de poisson j’en fait assez souvent non ? C’était trop bien comme style de sauce pour accompagner cette terrine !! Une fois de plus j’ai utilisĂ© les Ă©pices de Cajun car elles parfument Ă©normĂ©ment un plat et le rendent lĂ©gĂšrement pimentĂ© tout ce que j’aime !! Cette terrine avait beaucoup de goĂ»t alors que la courgette est en gĂ©nĂ©ral un ingrĂ©dient plutĂŽt fade. Nous n’avons mangĂ© que ça avec une petite salade ! Je ne peux que vous conseiller de la rĂ©aliser ! Aucune surprise pour la dĂ©mouler ou la couper et beaucoup de goĂ»t elle est parfaite ! et si vous ne savez pas quoi servir comme sauce avec Pensez Ă  la cervelle de Canut !!! Source Maxi cuisine pour 6-8 personnes Ă  prĂ©parer la veille 400 gr de saumon frais 2 blancs d’oeufs 40 cl de crĂšme liquide 40 gr de tomates rĂŽties aux olives noires SaclĂ  2 courgettes 1 Ă©chalote Quelques tomates cerise oranges et rouges 1 oeuf dur Quelques feuilles de persil 1 cuillĂšre Ă  cafĂ© d’épices de cajun Huile d’olive Terre2crĂšte Fleur de sel – Poivre au moulin Eplucher et ciseler l’échalote Laver les courgettes, les essuyer et retirer les extrĂ©mitĂ©s. Couper les courgettes en petits dĂ©s Mettre un filet d’huile dans une sauteuse et ajouter les courgettes. Saler, poivrer et ajouter les Ă©pices de Cajun. Laisser cuire durant 5-6 minutes. Remuer souvent RĂ©server ensuite. Retirer la peau du saumon si nĂ©cessaire et le couper en morceaux Mettre les morceaux dans le mixeur, ajouter les blancs d’oeuf. Saler et poivrer. Mixer durant quelques secondes puis ajouter la crĂšme. Mixer jusqu’à l’obtention d’une prĂ©paration homogĂšne. Couper les tomates rĂŽties en petits bouts. Ajouter Ă  la crĂšme de saumon. MĂ©langer MĂ©langer la prĂ©paration au saumon aux courgettes. Bien mĂ©langer Rectifier l’assaisonnement si nĂ©cessaire Beurrer un plat Ă  cake Verser la prĂ©paration au saumon et courgettes Cuire au bain marie, dans un four chauffĂ© Ă  180° c durant 30 minutes. Laisser refroidir avant de dĂ©mouler. DĂ©corer avec des tomates cerise, du persil et de l’oeuf dur Saupoudrer d’un peu d’épices de cajun Couvrir le plat d’une feuille d’alu et placer au frais jusqu’au lendemain. DĂ©guster avec une sauce mayo ou avec de la cervelle de Canut !! Le conseil de Gut Pour rectifier l’assaisonnement goĂ»tez mais sachez qu’une fois cuite et refroidie la terrine sera plus fade donc n’hĂ©sitez pas Ă  bien l’assaisonner ! Pour que la terrine se tienne bien il est prĂ©fĂ©rable de la faire la veille. Si ce n’est pas possible prĂ©voir au moins 4 heures au frais. VĂ©rifier la cuisson ! DifficultĂ© Cuisinez avec moi en Juillet les produits de saison listĂ©s sur PubliĂ© par Gut Bienvenue ! Vous trouverez sur ce blog des recettes de cuisine gourmandes, simples et variĂ©es Du sucrĂ©, du salĂ©, des recettes de plancha, de boulange... Je partage volontiers mes recettes, alors adoptez les et n'hĂ©sitez pas Ă  vous inscrire Ă  la NEWLETTER pour recevoir toute nouvelle publication ! Ă  BientĂŽt Voir tous les articles par Gut

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